Testés et approuvés par : Ces rééditions qui font trop plaiz
Artiste: Jimmy Smith
Label: Blue Note
Genre: Jazz, Hard Bop
Date de parution: 1960 Mon classement: 0
Résumé: Recorded on January 4, 1960.
Original mono pressings have deep groove, plastylite "P" (incorrectly referred to as "ear") in deadwax, RVG stamp in deadwax.
Back cover bears the 43 W 61st address. Both center labels bear 47 West 63rd address.
Label: Blue Note
Genre: Jazz, Hard Bop
Date de parution: 1960 Mon classement: 0
Résumé: Recorded on January 4, 1960.
Original mono pressings have deep groove, plastylite "P" (incorrectly referred to as "ear") in deadwax, RVG stamp in deadwax.
Back cover bears the 43 W 61st address. Both center labels bear 47 West 63rd address.
When Johnny Comes Marching Home
Makin' Whoopee
A Night In Tunisia
Sonnymoon For Two
Mack The Knife
What's New
Alfredo
Makin' Whoopee
A Night In Tunisia
Sonnymoon For Two
Mack The Knife
What's New
Alfredo
Artiste: Jimmy Smith
Label: Rat Pack Records (2)
Genre: Jazz, Cool Jazz, Bop
Date de parution: 2021 Mon classement: 0
Commentaires: LORSQUE l'on parle de la capacité à dissimuler ses états d'âme et ses émotions, les gens se répartissent en deux grandes catégories. Il y a ceux qui se sentent malheureux mais qui sont capables de dissimuler efficacement leurs véritables sentiments ; il y a ceux qui affichent ouvertement leurs états d'âme, sans jamais y faire allusion verbalement, même s'ils essaient de convaincre tout le monde du contraire.
Les musiciens font partie de ces catégories jusqu'à ce qu'ils s'emparent de leur instrument ; alors, les émotions ne peuvent plus être cachées.
Bien sûr, l'humeur de la musique qu'ils jouent dicte l'émotion à susciter, mais la façon dont le musicien se sent à ce moment-là reste prioritaire. Cette humeur aura souvent beaucoup à voir avec le choix des morceaux.
A Date with Jimmy Smith est le résultat d'une rencontre entre le meilleur organiste du jazz moderne et quelques-uns des meilleurs solistes de cor contemporains ; une rencontre renforcée par un nouveau style de guitare et la percussion dynamique d'un maître.
Le fait qu'il s'agissait d'un rendez-vous "groovy", comme le dit l'original du même nom de Hank Mobley, est évident à l'écoute.
Les chats voulaient souffler avec Jimmy et c'est ce qu'ils ont fait.
Tout le monde s'exprime pleinement et fermement avec la conviction que "c'est génial d'être ici et de souffler à cette date".
Pas de cache-cache émotionnel ici ; c'est comme si les sentiments étaient en relief sur le vinyle. Essayez le blues de Jimmy, Funk's Oats, pour voir.
Pour trouver la puissance sous-jacente présente à cette date, nous devons nous tourner vers Jimmy Smith et Art Blakey.
Smith est un homme non seulement très compétent, mais aussi de très bon goût. Avec une centrale électrique comme le Hammond sous les doigts, on est tenté de rugir tout le temps, ce que font d'ailleurs certains organistes. Jimmy peut rugir (ex : The Champ dans BLP 1514) quand il le veut, mais il y a tellement plus à l'orgue et sa combinaison de talent et de goût lui a permis d'explorer et de présenter beaucoup de ses possibilités. Il s'agit de son premier album avec des cors et, dans sa composition, il montre sa sensibilité aux besoins du cor soliste. Parfois, il compile d'une manière douce et percutante, d'autres fois d'une manière très percutante, ou encore il étale ses accords pour donner l'impression d'un groupe derrière le corniste.
La batterie de Blakey a l'une des pulsations les plus fortes et les plus joyeuses du jazz. La combinaison de ce rythme, de la ligne de basse jouée par les pieds de Jimmy et du comping susmentionné est une source de vitalité inépuisable tout au long de la session.
Les cuivres, le sax alto, la trompette et le sax ténor sont tenus respectivement par Lou Donaldson, Donald Byrd et Hank Mobley.
Grâce à leurs nombreuses apparitions remarquées sur le label Blue Note, tous les amateurs de jazz moderne ont appris à bien les connaître. Tous trois se sont produits en personne avec les différents groupes dirigés par le batteur Art Blakey et sont surtout connus sur la scène new-yorkaise.
Un nom et un son qui ne seront pas familiers à la plupart d'entre vous est celui d'Eddie McFadden, le guitariste attitré du Jimmy Smith trio depuis janvier 1957. Eddie, né à Baltimore le 6 août 1928, a étudié à Philadelphie aux écoles de musique Granoff et Landers pendant trois ans. Professionnel depuis neuf ans, il a été inspiré pour jouer de la guitare lorsqu'il a entendu Oscar Moore avec le King Cole trio lors d'un spectacle de l'USO à San Francisco en 1946. Il estime que si la technique est importante, l'âme, le swing et la pensée le sont encore plus. Son style pensif, proche de la corne, est excellent tout au long de l'album, mais il se distingue d'autant plus dans How High The Moon, le seul morceau en trio. Les favoris d'Eddie, en plus de son influence originale Moore, sont Charlie Christian et John Collins.
BLP 1547
Le premier volume de A Date with Jimmy Smith commence par une version étendue de Falling In Love With Love. Byrd et Donaldson se partagent la tâche de porter le thème, puis, en commençant par Mobley, tout le monde a l'occasion de s'étirer.
Blakey entre pour quelques échanges avec les cuivres avant la fin.
Un How High The Moon groovy clôt la première face. Il y a eu une période dans les années quarante où ce morceau a été surjoué, mais il est ensuite passé de mode et a été plus ou moins négligé depuis. Ici, le trio, avec le batteur habituel de Jimmy, Donald Bailey, remplaçant Blakey, le traite à un tempo nouveau pour le Moon.
Toute la deuxième face est occupée par Funk's Oats, un riff blues de Jimmy avec des solos de Donaldson (on adore le morceau Sabre Dance), Mobley, McFadden et Smith lui-même. Le type de swing entraînant et l'intensité des sentiments de Jimmy sont particulièrement aigus ici.
BLP 1548
La déclaration plaintive de Lou Donaldson sur I Let A Song Go Out Of My Heart de Duke Ellington ouvre le deuxième volume. Byrd et Mobley sont les deux premiers solistes. Chacun d'eux a des sections de double temps, à l'instigation de Blakey, dans leurs parties. McFadden, avec son style doux et chaleureux, est le suivant et Lou joue un solo sincère et extrêmement émouvant avant que Jimmy n'entre en scène. Remarquez le fantastique travail de basse de Jimmy avec ses pieds pendant ce passage. Après que Lou a repris le thème avec l'aide de Hank sur le pont, Jimmy revient pour une variation sans accompagnement sur le thème.
Sur la deuxième face, Donaldson et Smith sont les seuls solistes sur I'm Getting Sentimental Over You. Cette ballade a été accélérée par plusieurs de nos jazzmen modernes ces dernières années.
Ici, elle est rendue plus proche du tempo original.
Le résumé par Hank Mobley du sentiment de chacun sur la session, Groovy Date, clôt les choses. Un swing de type "Rhythm" avec des solos pour tous et des échanges de quatre mesures entre Blakey et les trois cuivres.
IRA GITLER
Résumé: Recorded on February 11 & 13, (P) 1957
Unofficial (but legal) release.
Hype sticker: Collector's Edition Limited to 1,000 copies 180 gram High Definition Remastering Classic Jazz LP.
Label: Rat Pack Records (2)
Genre: Jazz, Cool Jazz, Bop
Date de parution: 2021 Mon classement: 0
Commentaires: LORSQUE l'on parle de la capacité à dissimuler ses états d'âme et ses émotions, les gens se répartissent en deux grandes catégories. Il y a ceux qui se sentent malheureux mais qui sont capables de dissimuler efficacement leurs véritables sentiments ; il y a ceux qui affichent ouvertement leurs états d'âme, sans jamais y faire allusion verbalement, même s'ils essaient de convaincre tout le monde du contraire.
Les musiciens font partie de ces catégories jusqu'à ce qu'ils s'emparent de leur instrument ; alors, les émotions ne peuvent plus être cachées.
Bien sûr, l'humeur de la musique qu'ils jouent dicte l'émotion à susciter, mais la façon dont le musicien se sent à ce moment-là reste prioritaire. Cette humeur aura souvent beaucoup à voir avec le choix des morceaux.
A Date with Jimmy Smith est le résultat d'une rencontre entre le meilleur organiste du jazz moderne et quelques-uns des meilleurs solistes de cor contemporains ; une rencontre renforcée par un nouveau style de guitare et la percussion dynamique d'un maître.
Le fait qu'il s'agissait d'un rendez-vous "groovy", comme le dit l'original du même nom de Hank Mobley, est évident à l'écoute.
Les chats voulaient souffler avec Jimmy et c'est ce qu'ils ont fait.
Tout le monde s'exprime pleinement et fermement avec la conviction que "c'est génial d'être ici et de souffler à cette date".
Pas de cache-cache émotionnel ici ; c'est comme si les sentiments étaient en relief sur le vinyle. Essayez le blues de Jimmy, Funk's Oats, pour voir.
Pour trouver la puissance sous-jacente présente à cette date, nous devons nous tourner vers Jimmy Smith et Art Blakey.
Smith est un homme non seulement très compétent, mais aussi de très bon goût. Avec une centrale électrique comme le Hammond sous les doigts, on est tenté de rugir tout le temps, ce que font d'ailleurs certains organistes. Jimmy peut rugir (ex : The Champ dans BLP 1514) quand il le veut, mais il y a tellement plus à l'orgue et sa combinaison de talent et de goût lui a permis d'explorer et de présenter beaucoup de ses possibilités. Il s'agit de son premier album avec des cors et, dans sa composition, il montre sa sensibilité aux besoins du cor soliste. Parfois, il compile d'une manière douce et percutante, d'autres fois d'une manière très percutante, ou encore il étale ses accords pour donner l'impression d'un groupe derrière le corniste.
La batterie de Blakey a l'une des pulsations les plus fortes et les plus joyeuses du jazz. La combinaison de ce rythme, de la ligne de basse jouée par les pieds de Jimmy et du comping susmentionné est une source de vitalité inépuisable tout au long de la session.
Les cuivres, le sax alto, la trompette et le sax ténor sont tenus respectivement par Lou Donaldson, Donald Byrd et Hank Mobley.
Grâce à leurs nombreuses apparitions remarquées sur le label Blue Note, tous les amateurs de jazz moderne ont appris à bien les connaître. Tous trois se sont produits en personne avec les différents groupes dirigés par le batteur Art Blakey et sont surtout connus sur la scène new-yorkaise.
Un nom et un son qui ne seront pas familiers à la plupart d'entre vous est celui d'Eddie McFadden, le guitariste attitré du Jimmy Smith trio depuis janvier 1957. Eddie, né à Baltimore le 6 août 1928, a étudié à Philadelphie aux écoles de musique Granoff et Landers pendant trois ans. Professionnel depuis neuf ans, il a été inspiré pour jouer de la guitare lorsqu'il a entendu Oscar Moore avec le King Cole trio lors d'un spectacle de l'USO à San Francisco en 1946. Il estime que si la technique est importante, l'âme, le swing et la pensée le sont encore plus. Son style pensif, proche de la corne, est excellent tout au long de l'album, mais il se distingue d'autant plus dans How High The Moon, le seul morceau en trio. Les favoris d'Eddie, en plus de son influence originale Moore, sont Charlie Christian et John Collins.
BLP 1547
Le premier volume de A Date with Jimmy Smith commence par une version étendue de Falling In Love With Love. Byrd et Donaldson se partagent la tâche de porter le thème, puis, en commençant par Mobley, tout le monde a l'occasion de s'étirer.
Blakey entre pour quelques échanges avec les cuivres avant la fin.
Un How High The Moon groovy clôt la première face. Il y a eu une période dans les années quarante où ce morceau a été surjoué, mais il est ensuite passé de mode et a été plus ou moins négligé depuis. Ici, le trio, avec le batteur habituel de Jimmy, Donald Bailey, remplaçant Blakey, le traite à un tempo nouveau pour le Moon.
Toute la deuxième face est occupée par Funk's Oats, un riff blues de Jimmy avec des solos de Donaldson (on adore le morceau Sabre Dance), Mobley, McFadden et Smith lui-même. Le type de swing entraînant et l'intensité des sentiments de Jimmy sont particulièrement aigus ici.
BLP 1548
La déclaration plaintive de Lou Donaldson sur I Let A Song Go Out Of My Heart de Duke Ellington ouvre le deuxième volume. Byrd et Mobley sont les deux premiers solistes. Chacun d'eux a des sections de double temps, à l'instigation de Blakey, dans leurs parties. McFadden, avec son style doux et chaleureux, est le suivant et Lou joue un solo sincère et extrêmement émouvant avant que Jimmy n'entre en scène. Remarquez le fantastique travail de basse de Jimmy avec ses pieds pendant ce passage. Après que Lou a repris le thème avec l'aide de Hank sur le pont, Jimmy revient pour une variation sans accompagnement sur le thème.
Sur la deuxième face, Donaldson et Smith sont les seuls solistes sur I'm Getting Sentimental Over You. Cette ballade a été accélérée par plusieurs de nos jazzmen modernes ces dernières années.
Ici, elle est rendue plus proche du tempo original.
Le résumé par Hank Mobley du sentiment de chacun sur la session, Groovy Date, clôt les choses. Un swing de type "Rhythm" avec des solos pour tous et des échanges de quatre mesures entre Blakey et les trois cuivres.
IRA GITLER
Résumé: Recorded on February 11 & 13, (P) 1957
Unofficial (but legal) release.
Hype sticker: Collector's Edition Limited to 1,000 copies 180 gram High Definition Remastering Classic Jazz LP.
Falling In Love With Love
How High The Moon
Funk's Oats
How High The Moon
Funk's Oats